Pour trouver le clavier idéal, 2 solutions s’offrent à moi : un brainstorming, ou faire confiance à internet. De nombreux esprits brillants auront probablement avant moi tenté de chercher le clavier idéal et partagé le fruit de leur découvertes avant moi, n’est-ce pas ?
Alors voici en vrac et par ordre chronologique quelques clavier originaux ou que j’estime d’importance. N’hésitez pas à cliquer sur la machine pour en savoir plus 🙂
Télégraphe de Morse (1840)

L’histoire des claviers « électrique » commencera avec le télégraphe électrique. Le plus connu d’entre eux, et le gros succès commercial sera le télégraphe de Morse et son « code » permettant de transmettre du texte sur un câble électrique.
Télégraphe de Hugues (1854)

Le premier télégraphe avec un clavier par lettre et impression automatique : plus besoin pour l’opérateur de connaître le code. Notez que le clavier semble inspiré d’un clavier d’orgue..

Machine à écrire de Sholes et Glidden (1873)

La première machine à écrire qui aura eu un succès commercial est le fruit de deux imprimeurs Sholes et Glidden qui voulaient alors permettre à tout le monde d’écrire des lettres avec une qualité typographique. Le succès de leur invention sera due en grande partie à Remington à qui le brevet aura été vendu. (gros industriel de l’époque, notamment des machines à coudre et bien sûr, des armes). A quoi ressemble le clavier ?

Ressemblance frappante avec le clavier de nos ordinateurs… On peut même parler de l’invention du QWERTY. J’y reviendrais, bien sûr !
Une rumeur court quand au fait que les premiers claviers étaient alphabétiques. Mes recherches ne m’ont pas permis de trouver de telles machines ; c’est clairement une certitude que dès le départ la première machine Remington était disposée en QWERTY. Par contre, les gens ne voyaient pas ce qu’ils tapaient, il a fallu attendre les modèles suivants pour que l’impression se fasse derrière le clavier, en non pas sous la machine.
Machine à écrire Blickensderfer (1891).

Devant le succès de la machine à écrire Remington, d’autres industriels proposeront leur machine. La plus connue étant la machine Blickensderfer et la disposition DHIATENSOR. Un zoom sur le clavier :

Les 10 lettres les plus courantes en anglais se trouvent sur la même colonne…
Clavier ZHJAY (1907)

Lorsque Remington a cherché a importer ses machines à écrire en dehors des États-Unis, est apparue la problématique des caractères différents (accentués) selon les langues. Des claviers QWERTY seront proposés dans un premier temps par Remington, puis un clavier national avec les symboles nécessaires de la, ou des langues locales, dérivé du QWERTY sera proposé (les AZERTY français et belges). Très souvent aussi l’administration du pays aura également tenté d’imposer sa propre disposition clavier nationale, avec un succès généralement assez faible. Ainsi en France il y eu la disposition ZHJAY avant la première guerre mondiale, et la victoire de l’AZERTY…
On considère généralement qu’il existait une concurrence entre les diverses disposition jusqu’à la première guerre mondiale, ou le QWERTY aura définitivement vaincu aux Etats-Unis, ainsi que ses dérivés en Europe.
Les gens un peu habitués à chercher une disposition des touches ergonomiques noteront que cette proposition de clavier est bien supérieure à l’AZERTY, mais qu’elle favorise beaucoup les index, surtout le gauche. Cependant, il n’y a là rien d’original quand à la forme du clavier qui, est ce qui nous préoccupe pour le moment.
Clavier sténotype Grandjean (1909)

Écrire à plus de 225 mots par minutes ? Cela est possible, à condition de revoir complètement la manière d’écrire : au lieu d’entrer les lettres individuelles, on appuye sur toutes les touches utiles en même temps. Touches peu nombreuses, obligeant à simplifier les mots, c’est à dire à en décrire les sons. Et cela se fait en une seul étape : on appuye simultanément sur plusieurs touches. On parle en français de clavier « accord », ou en anglais « stringed » ou « corded ».
On considère généralement que la stenotypie moderne a commencé au début du siècle avec la machine Grandjean.
Un exemple :

Comptez beaucoup d’entraînement difficile avant de pouvoir vous servir d’une telle machine…
Machine à écrire Perkins « Braille » (1959)
Si le code braille a été conçu en 1825, il fallu attendre 1959 pour enfin disposer d’une machine à écrire en Braille. Rappelons que le code braille est un alphabet dont chaque lettre est représenté par un bloc de 6 trous. Il suffit donc d’indiquer le code braille de chaque lettre et de percer les trous adéquats.

La mécanique est donc en principe plus simple que celle de la machine Remington. Une telle machine étant, de conception, « accord » ou « cordé ».
IBM Selectric (1961)

Jusqu’en 1962 les machine à écrire, mécaniques ou électro-mécaniques fonctionnaient à l’aide de bras-leviers. La première machine à s’affranchir de cette contrainte, fut la machine IBM Selectric qui utilise une « boule ».

Si jusque là des problèmes mécaniques pouvaient justifier la disposition des touches, pourquoi est-elle toujours restée presque inchangée ?
Clavier « accord » du PARC (1973)

A la fin des années 60, l’industriel Xerox aura fait fortune avec le photocopieur… mais déjà on devine que dans un futur proche les ordinateurs permettront de diminuer le volume de papier… et les profits de Xerox. Les dirigeants décident d’anticiper ce changement en créant un laboratoire de recherche afin d’imaginer ce que pourrait être l’informatique du futur : le Palo Alto Research Center (PARC). Y a été créé l’interface graphique, et le standard réseau Ethernet, rien qui ça.
Ce qui leur a permit de réaliser la plus grande bétise industrielle de l’histoire de l’informatique : ouvrir les portes du laboratoire a Steve Jobs qui en reprendra les principales idées et lancera le Macintosh qui découle directement des recherches du PARC.
Une des idées du PARC sera néanmoins oublié : la souris dispose de 3 boutons (le Mac un seul), et est censée être utilisée avec un clavier « accord » de 5 touches, afin de permettre d’écrire tout en utilisant la souris ! (via des combinaisons de touches).
Clavier Marsan (1973)

L’échec du ZHJAY étant oublié, les pouvoirs publics français se lancent de nouveau dans la création d’un clavier national plus élaboré que celui hérité des machines à écrire. Ce sera Claude Marsan qui aura la charge de concevoir ce clavier, aidé en cela par Centre National d’Études des Télécommunications et le Ministère de l’Industrie, ainsi que par l’Université de Montréal. Il en ressortira un clavier radicalement différent :
- 5 rangées de 6 colonnes de caractères, et non les 4 rangées usuelles
- disposition en V, plus proche de notre physiologie naturelle
- les nombres sont en accès directs, et ne sont plus partagés avec d’autres caractères
- il a été tenu compte du fait que l’on frappe plus vite un digramme en allant vers l’intérieur des mains (de l’auriculaire vers le pouce)
- les pouces sont utilisés pour la touche majuscule et quelques caractères
- un petit bâton que l’on pouce de gauche à droite est utilisé pour la touche espace.
Le clavier fera l’objet d’une norme (AFNOR E 55-070), puis sera pour ainsi dire oublié. Encore un échec gouvernemental…
Clavier Maltron dual hand (1976)

Déjà dans les années 70 se développent des cas de syndrome du canal carpien. Ainsi, en Angleterre Lilian Malt en soufre, et avec l’aide d’un ingénieur (Stephen Hobden) dévelopera un clavier sculpté (ou 3D). Celà se voit mal sur la photo de ce clavier maltron moderne, mais les lettres sont situés dans des creux, diminuant ainsi le déplacement des doigts. De plus, les pouces sont également plus solicités, il est même proposé un layout original, lui aussi plus ergonomique, proposant de mettre la lettre la plus utilisée en anglais (« E ») sur le pouce :

Aujourd’hui encore, la société continue de produire des claviers spéciaux, ergonomiques (dont celui-ci) ou pour handicapés de façon complètement artisanale : http://www.maltron.com/
Microwriter (1978)

Machine à écrire accord permettant de prendre des notes de n’importe où… Ancêtre de nos smartphone en quelque sorte. Munie d’un clavier accord (appuis sur plusieurs touches en simultané pour produire un caractère).
Outre l’aspect portable d’un tel clavier, la promesse est celle d’un apprentissage facile (1 heure), et d’une écriture 50% plus rapide que l’écriture manuelle pour l’utilisateur moyen (soit, selon mes calculs, 30 MPM), et jusqu’a 2,5 fois pour les utilisateurs les plus doués (soit 50 MPM). Pas folichon..
Clavier japonais 216 touches (?)
Meanwhile in Japan….

Il y a beacoup de lettres en japonais… pas sûr que ce clavier soit très pratique…
Clavier NICOLA (1980)

Une autre solution pour l’entrée des caractères japonais sera proposée par Fujitsu en 1980 : l’utilisation de touches pour accéder à des caractères supplémentaires à la manière de Shift sur le pouce, donc en découpant la barre espace. Ces claviers sont appelés « thumb shift » ou NICOLA. Il se murmure que ceci est toujours courant au Japon. Notez d’ailleurs que celui en photo a des touches windows, il est donc postérieur à 1995.
Clavier Space-cadet (1984 ?)

Un clavier mythique des premières machines LISP.
Clavier Tron (1985)

Toujours au Japon, apparaissent d’étranges claviers au début des années 80 : les claviers Tron (pour les ordinateur Tron). Difficile de trouver beaucoup d’informations à ce sujet en occident… La logique d’entrée des caractère japonais serait différente du Nicola. Une version moderne du clavier Tron est toujours fabriquée : μTRON.
Maltron single handed (1989)

Une version à une main du clavier sculpté (3D) pour les handicapés à une main.
Infogrip BAT (1991)

Un clavier « cordé » (ou « accord »).
Kinesis Advantage (1991)

Un clone du fameux clavier Maltron dual-hand, fabriqué industriellement cette fois-ci. Et toujours en fabrication, quoi que modernisé, comme le maltron. Une rumeur qui semble vraie raconte qu’un an avant le lancement de ce clavier, la société Kinesis aurait commandé 2 claviers maltron… Il existe cependant quelques différences de formes entre les 2 claviers, et le Kinesis est notamment dépourvu de pavé numérique en son centre. J’y reviendrai en détails 🙂
Twiddler (1991)

Une « télécommande » devant permettre de taper facilement à une main grâce à des « accords ». J’ai peur quand je vois le clavier alphabétique…
La version 3 est toujours en vente en 2016, et gère l’USB et le blutooth.
Datahand (1991)

Le clavier le plus original, mais également une véritable pièce de collection vallant plus cher que le neuf…
Sous chaque doigt se trouve un switch magnéto-optique à très faible force d’activation, mais aussi juste à côté 4 switchs dans les directions Nord, Est, Sud et Ouest. Soit 5 touches par doigt sans bouger grand chose (et 4 ou 5 sur le pouce selon la version). En cordant à l’aide de certaines touches du pouce, il était possible d’émuler le clavier entier. Fort bien pensé. Fort cher… quand il était encore commercialisé (1200 USD). Beacoup d’utilisateurs ont gagné en vitesse de frappe avec ce clavier. J’y reviendrai en détails 🙂
Microsoft Natural Keyboard (1994)

Un premier pas vers un peu plus d’ergonomie : le clavier est splité et en très légère forme de V. La grande majorité des utilisateurs aura detesté. En réalité, pour apprécier ce clavier, il faut simplement savoir frapper à l’aveugle…
Happy Hacking Keyboard (1996)

Un clavier miniature, avec peu de touches… on accède aux autres touches par des combinaisons de touches. Aujourd’hui, chez les fans de clavier, ce serait simplement un clavier « 60% ». Si ce modèle a été arrêté, il est toujours possible de trouver des claviers 60%, dont la série actuelle de Happy Hacking… C’est cher, mais c’est du switch Topre.
Datadesk Smartboard (1997)

Prenez le Microsoft Natural Keyboard vu précédemment, mais avec une disposition non pas décalée comme on a l’habitude de voir, mais orthogonale… Le clavier n’est malheureusement plus commercialisé.
Kinesis Freestyle (1997 ?)

Une série de clavier splittés que vous pouvez disposer avec plus de choix que le clavier Microsoft, y compris a la verticale si cela vous amuse… et toujours commercialisé. Son concurrent : le goldtouch.
Matias half keyboard (2001)

Après avoir clairement étudié le sujet de la frappe à une main, Edgar Matias a commercialisé son idée : le clavier QWERTY à une main. Comment obtenir les touches manquantes ? Il suffit de frapper la symétrique de la touche désirée, en maintenant la touche espace appuyée. C’est donc un clavier à une main partiellement cordé. En effet, et c’est le sujet des études de Matias, quand on connait déjà la frappe en QWERTY à l’aveugle, on apprends fort vite, et on profite de son apprentissage passé avec un tel clavier.
C’est donc une solution élégante pour taper au clavier tout en gardant la main sur la souris. Et c’est toujours en vente, pour celui qui aura 595 dollars pour un clavier miniature. Pour être honnête, à ce prix, je peux le construire moi-même.
Claviers flexibles en silicone (2001)

Il arrive que les industriels chinois sortent des produits originaux… J’ai pu tester un de ces claviers en 2001 : le toucher est horrible : il faut appuyer très fort sur la touche / le plastique flexible ! Donc à quoi bon ?
Le produit est encore trouvable aujourd’hui si on cherche un peu, et c’est pas bien cher, mais toujours trop cher pour ce que c’est si cela n’a pas évolué.
Typematrix 2020 (2001)

Un clavier compact orthogonal à touches ciseaux (en haut). Quelques années plus tard sortira le 2030 (en bas), toujours commercialisé.

Outre sa disposition peu ordinaire, le typematrix est décliné en blank (sans marquage), QWERTY, DVORAK et BÉPO et propose des skins, qui permettent de recouvrir le clavier et donc changer le marquage des couches. Ces skins sont disponibles dans de nombreuses versions.
Frogpad (2002)

Au départ le frogpad était un clavier à une main partiellement cordé qui devait permettre aux handicapés de frapper à une main. Mais un petit clavier sans fil était aussi une bonne idée pour frapper sur un PDA, aussi le clavier a été rapidemment décliné en version sans fil (bluetooth). Et surtout, de nombreux utilisateurs ont trouvé là moyen de frapper au clavier ET manipuler une souris en même temps.
Le clavier n’est actuellement plus fabriqué, après une tentative de le faire renaître en 2012 qui s’est avéré avoir été montée par un escroc qui avait acquis les droits de ce clavier. Son créateur, Linda Marroquin, serait prêt à relancer la production de l’ancien modèle s’il y avait suffisamment de commandes…
Ceux qui ont pu acheter un tel clavier lorsqu’il était encore commercialisé semblent assez heureux de la chose… et aimeraient bien en trouver des neufs, au cas où le leur lâcherait. Les 50 WPM sont effectivement atteignables avec de l’entrainement.
Orbitouch (2002)

2 joysticks pour entrer un texte. On peut parler d’un clavier cordé à 2 touches à multiples positions. Le produit est toujours en vente, mais j’ai quand même l’impression que ce clavier plaira plus aux gens aux fonctions motrices limitées plus qu’à l’utilisateur moyen. D’ailleurs on parle de 30 WPM pour une personne entrainée, ce qui est peu.
Belkin nostromo SpeedPad n50 (2002)

Un clavier « gamer », conçu pour la main gauche dans les FPS. 10 touches, une molette, et une manette directionnelle.
Il y a 3 LEDs et un logiciel de réglages permettant d’avoir accès à davantage de touches.
Clavier gauche gamer (2004)

D’autres constructeurs feront des propositions de claviers gamer reprenant seulement une partie du clavier, pour certains peu originaux, pour d’autres des claviers circulaires avec un accès facile aux touches numérique utilisées pour le choix des armes.

Cela est sans doute pratique pour des FPS, mais pas adapté du tout pour la dactylograhie.
Ergodex (2004)
Une série de touches que vous pouvez disposer comme vous l’entendez. Ne forme pas un clavier complet, donc l’intérêt est limité.
Alphagrip (2004)


Un mix entre un joypad et un clavier. N’est plus commercialisé depuis des années, mais le site viens d’être completé d’une petite note disant que l’alphagrip n’est pas mort. J’y reviendrai en détails 🙂
Claviers Art Lebedev (2006)
Un clavier dont le cabochon est constitiué par un écran OLED de 48×48 pixels… Cela permet de nombreuse personnalisations.

On a cru à un vaporware en 2006, mais le clavier sera bien livré en 2008. C’est cher et (toujours) fabriqué en petite série.
Clavier Virtuel Laser Celluon (2007)
Le clavier était vendu comme un clavier compact pour aller avec votre PDA. J’ose imaginer que le clavier virtuel de nos écrans tactiles est pas pire… Difficile de trouver des témoignages d’utilisateurs.
Datamancer Diviner (2008)

Si votre clavier ne ressemblait pas assez à une machine à écrire de l’ère victorienne, pas de souci, un petit artisan vous proposera le clavier qu’il vous fallait : https://datamancer.com/product/the-diviner-keyboard/
Truly Ergonomic Keyboard (2009)

Notez la forte symétrie du clavier en légère forme de V, et la disposition des touches en « pattes d’ours ». Toujours commercialisé.
Ergodox (2012)

L’éléctronique d’un clavier n’a rien de très compliqué ; et en 2009 la carte de développement rapide teensy propose un programme d’exemple d’un mini-clavier USB… ce qui a encouragé certains internautes à recréer des claviers.
Le plus gros succès sera l’ergodox, un clavier orthogonal splité dont les plans auront été proposés sur internet, et qui sera plus tard vendu en kits, et même assemblé industriellement, malgré ses défauts bien connus. C’est l’ergodox. J’y reviendrai en détails 🙂
Manuform (2013)
Un clavier artisanal 3D qui vous promet que contrairement à l’ergodox, 6 touches sont accessibles à chaque pouce. Enfin, qui promet surtout que son créateur aime taper dessus, mais qu’il a des auriculaires fort courts, pour le reste il donne les plans.

La coque en plastique, en impression par shapeways coûte à elle seule environ 300 dollars…
Esrille NISSE (2014)
Un clavier fabriqué artisanalement venant du Japon. 520 USD pour la version 17.5 mm d’espacement entre les touches. Car au Japon, les mains sont petites, et il est commun d’avoir des touches plus rapprochés que le standard de 19.05 mm (3/4 de pouces) en occident.
Pas disponible à la vente en Europe, mais aux USA, le clavier n’ayant pas la certification CE. On se demande bien ce qui peut être dangereux quand on sait qu’un clavier n’est jamais qu’un micro-contrôleur (ici un PIC), quelques switchs (ici du Cherry MX au choix), des cabochons et un boitier, bref, rien de bien compliqué… mais la certification CE n’est jamais qu’une forme de protectionnisme…
Comme pour l’ergodox en occident, il semblerait que plusieurs japonais aient recréé leurs propres claviers, avec des design qui ressemblent un peu à cet Esrille ou aux claviers Tron. Difficile de trouver des informations quand on ne parle pas japonais…
Planck (2014)
Autre clavier intéressant parmis les projets issu des communautés geekhack ou deskthority, le clavier Planck, disponible à la vente en kit. Il s’agit d’un clavier ortholinéaire de 47 ou 48 touches selon la manière dont il sera assemblé.

L’intérêt du Planck réside non pas dans sa taille peu commune, mais dans le logiciel qui le propulse : QMK. Grâce à QMK, on peu facilement customiser le clavier et mettre les raccourcis claviers que l’on souhaite, et cela à plusieurs « layers » sur le clavier. Voilà qui résouds le problème du manque de touches si on peut « corder » comme on le souhaite. Avec aussi peu de touches, le problème des touches inaccessibles n’existe plus. Émuler un clavier stenotype ? C’est possible également ! Écrire des codes unicodes ? C’est possible ! (sous condition). La version actuelle du planck permet même de jouer quelques notes de musiques grâce à un haut-parleur intégré.
Et en plus QMK est assez générique, il fonctionne également sur l’ergodox et vous pourrez l’adapter pour le manuform (qui utilise TMK, dont QMK est le fork).
Keymouse (prototype) (2015)

Un mélange entre un clavier splitté et une souris. Sera-t’il un jour disponible à la vente ?
Combimouse (prototype) (2015)

Même remarque que le clavier précédent… A vous de voir ce que vous préférez.
Keyboard.io Model 01 (2015)

Les premiers modèles devraient, après une longue attente, être livrés entre Noël et Nouvel An.
Je pense avoir fait le tour, mais si vous voyez un clavier original que j’aurais oublié…